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Paulette Jaladieu
11 juillet 2012

Revenons aux Marty

Mon arrière grand-père, Jacques Conque était un enfant trouvé probablement sur les marches de l’église de Conques. Je suppose qu’il est venu travailler aux mines de Carmaux.

Il épousa mon arrière grand-mère, Cécile Marty, issue de La Bougeassié. ( Elle n’était pas parente de Gabriel Marty).

 

                                                                   Grand mère Conque

 

Moi , je l’appelais mémé Conque. Elle m’a élevé de ma naissance à huit ans .

Elle était veuve et vivait chez sa fille , ma grand mère Marty.

Elle a eu trois garçons et une fille, ma grand mère, Mémé Amie ( pour Marie) comme nous l’appelions nous autres et onze petits enfants.

 

J’ai bien connu les deux derniers garçons, André et Paul Conque.

Paul qui est mon parrain, était très petit et on l’appelait souvent Paulette..

 

                                                                Paul Conque

 

C’est pour cela qu’il a voulu être mon parrain et que l’on ne m’appelle pas Paule mais Paulette. A partir de ce jour on l’a plus appelé Paulette. Il était tambour à la clique de Carmaux.

 

Mon arrière grand père, Jacques Conque était menuisier à Carmaux. Il eut trois enfants.

C’est donc sa femme, Cécile Marty, la mémé Conque qui fut la nourrisse du comte Thibault de Solage et de ce fait mon grand père et ses filles fréquentèrent les Solage.

Ma mère m’a raconté que pour aller jouer au château, la marquise avait demandé à sa mère, donc à ma grand mère de bien vouloir mettre des culottes fermées à ses filles Camille et Alice.

Car à cette époque elles portaient des culottes descendant jusqu’aux genoux mais fendues de bas en haut pour leur permettre de faire pipi dans les champs sans enlever leur culotte , ce que ne devaient pas faire les jeunes filles "comme il faut".

Leur père, donc mon grand-père Gabriel Marty, un homme très grand et très sévère.  

  

                                                                 Gabriel Marty

 

 

Il voulait un garçon mais il eut sept filles Gabrielle, Camille, Alice, Dalila, Rachel, Angèle et Marthe.

 

                                                    6 soeurs marty

 

Les deux frères de mon grand-père firent des carrières dans l’armée à l’époque de la conquête de l’Algérie. Un de ses frères demanda à mon grand père de lui confier sa fille ainée Gabrielle. Elle mourut en Algérie à l’âge de seize ans, je n’ai connu que six filles marty. Ma mère et mes 5 tantes.

Ma mère Camille Marty quitta l’école des sœurs de la Tour à Carmaux l’année de son certificat d’études car sa mère attendait sa dernière fille Marthe et elle est rentrée en atelier de couture après la naissance de la petite dernière.

Il y avait à cette époque beaucoup de maladies pulmonaires et il y eut une épidémie dans l’atelier et comme toutes les petites arpettes enviaient Camille et recherchaient sa compagnie, probablement car elle étaient amies avec les filles du marquis, celle-ci fit une pleurésie et du quitter l’atelier.

 

( La mine avait logé mon grand-père dans une vaste maison avec un grand jardin, une étable et une vigne . Cette propriété était en bordure des terrains de la mine de la Grillatié.

Les wagonnets de la mine étaient garés à une dizaine de mètres de la maison.

Dieu, ce que nous avons joué avec ces wagonnets. Mais il fallait faire attention car les gardes surveillaient, ils passaient à cheval et ils nous faisaient très peur.

Un jour, mon frère m’avait jeté dans les orties et il a passé la nuit devant la porte , il ne voulait pas rentrer de peur que ma grand-mère le gronde mais ça c’était un peu plus tard.) 

 

Revenons à mes parents.

Lorsqu’elle eut dix neuf ans, mon grand-père dit à sa fille Camille (ma mère ) : «  voilà, au fond du chemin, il y a un jeune homme que je connais, il te demande en mariage. Avec ta mère nous sommes d’accord. Il travaille à la mine. Il est au fond. Il s’occupe des chevaux. Il a un bon salaire et je n’ai pas de dot à te donner. Il est contant comme cela et la mine vous donnera un logement dans les petites maisons au bord du Cérou. »

Ma mère a accepté. Le mariage a eu lieu en 1910.

 

                                       mariage pépé sancéré

 

Mon frère Henri est né en octobre 1911 dans leur petite maison.

 

 

Alice la seconde sœur de ma mère s’est mariée peu de temps après. Elle a épousé Elie Rigal d’Albi. Il avait été chauffeur de maître et avait beaucoup voyagé jusqu’à Nice et Cannes.

 

                                              Elie rigal

 

A cette époque, la troisième fille Daly fréquentait, sans la permission de ses parents Gaston Bonnafous,le fils unique d’une veuve marchande de grains à Carmaux.

Rachel avait entre quinze et seize ans, Angèle quatorze et Marthe onze.

 

 

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