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Paulette Jaladieu
11 juillet 2012

Coté grand père maternel: les Sancéré

J’ai connu mon grand-père Sancéré.

                                                  Grand Père Sancéré

 

Je sais qu’il était le septième enfant d’une famille assez aisée de Laguépie.

D'autres membres de la famille étaient originaires de Villefranche de Rouergue.

l avait une petite propriété de 3 hectares environ dans la commune de Mirandol Bourgnounac près de Carmaux. une simple maison, une pièce en haut, une pièce en bas, le puis devant la maison et une mare pour les canards.

Il y avait attenant à la maison, une grande étable.

Il n’y avait pas d’électricité, juste des lampes à pétrole. La pièce du bas était en terre battue.

 Il vivait de l’élevage de jeunes bœufs. Il les achetait au printemps, les nourrissait printemps, été et automne puis il les revendait en hiver.

Le grand père Sancéré avait un fils mon père et deux filles.

Sa femme, je crois était morte à la naissance de sa seconde fille et il n’a jamais voulu se remarier. Il a élevé seul ses trois enfants.

C’était un brave homme, pas très grand, joyeux et très aimé dans le pays. Il ne parlait pas très bien le français.

Mon père, dans son jeune âge était placé dans des fermes pour garder les vaches et les chèvres. Il a été à l’école à Mirandol Bougnounac jusqu’à 14 ans .

En suite, comme il avait une sœur de sa mère qui était bien mariée, il est descendu chez elle, à Carmaux, au quartier des plaines.

Juste au dessous du chemin où habitait le maître mineur Marty et ses six filles.

Il est rentré à la mine à 18 ans, l’âge légal, puis a fait son service militaire à Castelnaudary dans la coloniale.

Il était né en 1880, ma mère en 1892, le grand père Marty, je crois en 1865.

 

 

Revenons à la famille Sancéré. Ils étaient 3 enfants :

un garçon, mon père Charles Henri,

 

                                                             Charles Sanceré

 

     et deux filles Anaïs et Dorothée

 

                                Anais Laroque                     Dorothée Perin

 

Dorothée s'est mariée avant mon père, beau mariage avec le fils d’un commerçant de la Salvetat Peyrales, Louis Alfred Perrin qui avait fait ses études au séminaire jusqu’à 18, 20 ans.

                                                                  Perin

 

Anaïs était boiteuse suite à une chute dans son jeune âge.

Son père l’a marié à Cyprien Laroque,  

                                                                     Cyprien Laroque

un petit propriétaire à coté de chez lui, bourgade de Louberquet, lui étant de calvares, le tout dans la commune de Mirandol Bougnounac sur la route de Rodez.

( Christian, tu connais, tu y étais avec Marfaing en 1944, 1945.)

Donc revenons à Anaïs.

Elle épouse Cyprien Laroque,.

Il était veuf. Il avait perdu sa femme et sa fille, poitrinaires comme l’on disait à l’époque.

C’était un ancien représentant en vin de la région de Béziers.

Petite parenthèse : c’est ainsi que sa nièce, Janine de Maraussan et moi-même, nièce d’Anaïs, nous nous sommes toujours considérées comme des cousines.

 

Dorothée, la plus jeune, très jolie, épouse, je ne sais pas comment ils se sont connus, Alfred Perrin. Il était d’une famille de commerçant épicier, café, grossiste dans le village de la Salvetat Peyrales.

Il fut élève au séminaire de Valence d’Albi. A-t-il fait la guerre de 14 ? Je ne crois pas.

Je pense que les moines l’ont protégé.

Donc notre tante sert au café chez ses beaux parents. Des clients lui conseillent, comme elle était gracieuse de monter à Paris faire du commerce comme tout bon aveyronnais à cette époque. Ils montent à Paris, prennent un fond de commerce, une mercerie, librairie dans le 18° , je ne me rappelle pas où.

Mon oncle Perrin, comme il avait son baccalauréat ce qui était énorme à l’époque rentre comme comptable dans une société qui fabriquait des machines pour faire le beurre et aussi d’autres choses.

Ils gagnent pas mal d’argent, achètent et revendent plusieurs boutiques et prennent un appartement rue Clignancourt au pied de Montmartre, appartement qu’ils garderont longtemps en plus des boutiques.

 

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Paulette Jaladieu
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