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Paulette Jaladieu
9 juillet 2012

Les grands parents Verrié et Jaladieu (suite)

Passons aux autres membres de la famille Verrié.

Je n’ai pas connu les filles, elles étaient toutes mortes quand j'ai épousé votre père mais j’ai connu les petites filles.

Une de l’aînée, Rose Alibert,

 

                                            Rose Verrié

 

l'autre Lucile Miquel que vous avez connu. Elle est sur la photo avec son frêre Paul.

                                           Lucile et Paul

 

Leur mère, la troisième fille d’Alexandre Verrié est morte très jeune.

Le grand-père a pris en charge les deux enfants. C’est pour cela que Paul, Lucile et votre père ont toujours été ensemble pendant toute leur jeunesse.

Paul avait quelques mois de moins que votre père mais il était moins futé et il lui obéissait toujours.

Votre père était très dissipé. Un jour, avec Paul et Lucile, ils ont mis le feu à une grange sous un pallier.

Une autrefois en revenant de l’école, une femme faisait sa cuisine sur un trépied devant sa porte dans une toupie, récipient de l’époque. Ils ont mis des cailloux dans la soupe.

Un jour, ils étaient beaucoup plus jeunes, ils étaient partis tous les deux, Louis et Paul pour aller à Carmaux.

Une femme les a rattrapés et les a assis sur sa fenêtre pour que quelqu’un les voie et les reconnaisse.

Il paraît que ce jour là Paul était encore en robe, donc il ne devait pas être très âgé car à cette époque les petits enfants restaient en robe lorsqu’ils étaient très jeunes.

Ils avaient parcouru environ 1 km. Mais Papa, me disait qu’il avait retrouvé la maison tout seul.

J’ai su toutes ces histoires lors de mon séjour de deux ans et demi à Saint Benoît.

Lorsque nous descendions à Carmaux, votre père me faisait voir la fenêtre ou l'on avait placé Paul.

 

Votre père était un bon élève. Le directeur de l’école de Carmaux s’est occupé de lui et lui a fait passer le concours des bourses pour continuer ses études. A cette époque, on pouvait bénéficier de bourses suivant son mérite.

 

Donc Auguste et Marguerite vos grands-parents se marient.

Ce fut un grand mariage, Marguerite était une des plus belles filles du village. Il existait encore sur la cheminée de la maison la couronne de fleurs d’orangers sous verre d’environ 40 cm. Par contre je n’ai pas vu de photos.

Ils eurent deux enfants Simone et Louis, votre père..

 

                                                    Papa Simone

 

 Simone que votre grand-père a déclaré du nom officiel d’Augusta, son nom à lui étant Auguste. D’ou la fureur de votre grand-mère qui l’appela toujours Simone.

 

 

Margueritte Verrié épousa Auguste Jaladieu le 23 janvier 1909, elle était née en 1893, donc elle avait 16 ans.

Au cours de la guerre de 1914, Auguste a été fait prisonnier. Il restera 5 ans en Allemagne. Comme l’on faisait travailler les prisonniers, il deviendra cordonnier.

Votre grand-mère restera pendant ce temps chez son père. Etant la dernière fille elle fut très choyée.

Par contre elle eut une blessure à la jambe gauche , une plaie à la cheville mal soignée…. La guerre, pas de docteur, plaie envenimée , la gangrène en 1918. A la fin un chirurgien habitué à tout couper, lui coupa la jambe à mi cuisse.

Je l’ai toujours connu très coquette mais avec une jambe articulée.

En rentrant de la guerre, Auguste est revenu travailler à la mine, jusqu’à son accident.

Ils habitèrent tout d’abord à Sainte Cécile, un faubourg de Carmaux, puis une jolie petite villa à Font Grande dont le loyer était offert aux mineurs.

Le propriétaire des mines ,le marquis de Solage avait fait construire sur ses terres une cité très belle d’une centaine de maisons avec jardin, maison à un étage avec deux locataires et sur une place des maisons à locataire unique. Ils eurent une maison unique sur la place principale, maison qu’ils durent quitter lors de l’accident d’Auguste à la mine.

C’est à ce moment qu’ils s’installent chez le grand-père Alexandre Verrié, le pépé Sandrou et c’est là que j’ai connu votre père.

 

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